Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais j'ai une addiction aux amandes.
Dans des proportions que vous n’imaginez pas.
Je ne me contente pas de grignoter chaque jour des amandes grillées par poignées (il faut croire que je ne suis pas le seul, les prix s’emballant avec la demande depuis quelque années).
Les amandes ont colonisé depuis longtemps déjà mes différents petits-déjeuners sous plusieurs formes (lait, amandes elles-mêmes, poudre).
La poudre d’amande a remplacé le sucre dans mes yaourts.
Mon hydratation n’est pas épargnée.
Mon thé de dix-sept heures – LE thé – issu d’une marque prétendument fondée par un Russe blanc établi à Paris en 1917, est fait de thé vert de Chine aromatisé à l’amande.
Mais là ou l’addiction est devenue inquiétante c’est quand elle s’est mise à pénétrer ma toilette.
Chaque jour, accompagnant l’eau froide et les chants plus ou moins russes dont je crois bien vous avoir déjà parlé, moussent sur mes peau et pilosité :
- un savon surgras à l’huile d’amande douce d’une marque mettant en scène un enfant des Bouches-du-Rhône.
- un shampoing d’une marque évoquant la prise d’EPO, mais sans silicone, fruité et certifié bio et, bien sûr, parfumé à l’amande douce via la participation du prunus amygdalus dulcis fruit extract à la liste des ingrédients.
Parmi les aliments pour lesquels j‘ai aussi ce genre de faiblesse coupable au point de tourner à l’obsession figurent l’ail et l’houmous.
Vous serez d’accord avec moi pour trouver heureux que ces deux derniers restent pour l’instant cantonnés à l’alimentaire strict.
Je n’ose imaginer quelles seraient les conséquences d’un débordement du genre de celui de l’amande.
Pourvu que le temps (celui qui presse pendant que votre patience s’use) ne m’éclaircisse pas sur ce point.
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