Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais je n'aime pas trop trop les sensations fortes.
Arrivés que nous sommes à la fin du mois d’août vous commencez à me connaître un peu cela ne doit donc guère vous surprendre.
Mon absence de maîtrise (ainsi que des facilités pour la trouille) ne me dispose qu’assez peu à apprécier la vitesse.
Mon vertige aux proportions telles qu’elles-mêmes me donnent le vertige (ainsi que des facilités pour la trouille) me tient éloigné des grands panoramas et autres vues magnifiques, comme des manèges ou installations ludiques basées sur les alternances de hauts et de bas.
Il en est de même en tant que spectateur.
Une certaine perméabilité émotionnelle me fait éprouver un peu trop vivement les sentiments développés à l’écran ou sur scène. Là aussi les excès me sont préjudiciables en ceci qu’ils me secouent beaucoup trop.
Vous trouverez sans doute que je n’ai pas beaucoup d’estomac et vous aurez raison.
Mais j’ajouterai pour sa défense qu’il a ses fragilités qui lui ont déjà fait connaître les joies de l’ulcère, sensation beaucoup trop forte au passage et dont je vous déconseille vivement l’expérience, aussi avide d’extrêmes que vous soyez.
Quoiqu’il en soit c’est comme ça et je n’en dirai pour l’instant pas plus, d’abord parce que ce sujet me paraît mériter une note pas trop trop longue et puis parce que le temps presse et votre patience s’use.
Commentaires