Le dernier billet de Sophie Horloge a ceci d’intéressant - en plus de la pétition de principe à laquelle j’adhère dans les principales largeurs - qu’elle conclut son propos en rapprochant la justification de l’autodéfense de la culture de l’excuse :
Si tu soutiens ce bijoutier dans son combat, apprête-toi à soutenir tous ceux qui expliquent à longueur de plaidoirie qu'ils n'avaient d'autre choix de faire ce qu'ils font, que la société, tu vois, les a corrompus, que s'ils n'avaient pas subi ce qu'ils ont subi, ils n'en seraient pas là... C'est ça que tu veux ? Trouver des excuses à tous les délinquants ?
Ironique quand on sait et constate que chez les défenseurs du commerçant tireur la culture de l’excuse en question est moquée en des termes plus qu’agressifs.
Pourtant les émeutes en urne d’abord condamnées sans appel sont, depuis une dizaine d’années, plus ou moins justifiées et ce sur les même bases que celles sur lesquelles s’appuient les pardons accordés aux délinquances banlieusardes d’origine.
- L’urbanisme : où le périurbain, le pavillonnaire remplacent les barres d’immeubles.
- Le socioéconomique : une même insistance sur des difficultés sources d’une protestation contre l’anomalie de l’organisation sociale. (Même si…)
- Le sentiment d’abandon : par l’Etat comme par les médias.
Vous me direz que comparer des votes à des exactions parfois d’une brutalité qui laisse sans voix est d’une grande malhonnêteté.
Sauf que je mets moins en parallèle les faits eux-mêmes que les arguments qui les légitiment.
Ensuite cette rhétorique de la justification par l’extérieur seul sert aussi pour des transgressions récentes plus réellement violentes que le simple dépôt d’un bulletin.
Ce nouvel angélisme paradoxal aura peut-être de douloureuses conséquences.
Si tu soutiens ce bijoutier dans son combat, apprête-toi à soutenir tous ceux qui expliquent à longueur de plaidoirie qu'ils n'avaient d'autre choix de faire ce qu'ils font, que la société, tu vois, les a corrompus, que s'ils n'avaient pas subi ce qu'ils ont subi, ils n'en seraient pas là... C'est ça que tu veux ? Trouver des excuses à tous les délinquants ?
Ironique quand on sait et constate que chez les défenseurs du commerçant tireur la culture de l’excuse en question est moquée en des termes plus qu’agressifs.
Pourtant les émeutes en urne d’abord condamnées sans appel sont, depuis une dizaine d’années, plus ou moins justifiées et ce sur les même bases que celles sur lesquelles s’appuient les pardons accordés aux délinquances banlieusardes d’origine.
- L’urbanisme : où le périurbain, le pavillonnaire remplacent les barres d’immeubles.
- Le socioéconomique : une même insistance sur des difficultés sources d’une protestation contre l’anomalie de l’organisation sociale. (Même si…)
- Le sentiment d’abandon : par l’Etat comme par les médias.
Vous me direz que comparer des votes à des exactions parfois d’une brutalité qui laisse sans voix est d’une grande malhonnêteté.
Sauf que je mets moins en parallèle les faits eux-mêmes que les arguments qui les légitiment.
Ensuite cette rhétorique de la justification par l’extérieur seul sert aussi pour des transgressions récentes plus réellement violentes que le simple dépôt d’un bulletin.
Ce nouvel angélisme paradoxal aura peut-être de douloureuses conséquences.
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