The good, the bad or the ugly?
Notons que la 2e partie de l’alternative est sans doute la plus probable, au moins pour ce qui est du déceptif. Comme l’écrivait Timothy Garton Ash dans une tribune datant
d’il y a six mois (tribune dans laquelle il pariait, certes, sur le
mauvais cheval, mais, pour autant, son analyse ne me semble pas à jeter
toute entière aux orties) : "imaginons qu'Obama soit vainqueur. Dans le
monde entier, les gens seraient aux anges, mais aussi pleins d'espoir.
Et ce serait le premier problème du nouveau président : les attentes
seraient si grandes qu'elles seraient tout simplement impossibles à
satisfaire. […] Préparez-vous donc à une grosse déception. Cela vous
permettra peut-être, au bout du compte, de ne pas être si déçu que ça."
oui : les gens mettent dans ce résultat tellement de choses (et qui pour la plupart n'ont rien à voir avec le scrutin) qu'il y en a forcément qui seront déçus.
Le point positif que je retiens, c'est que la côte des USA va remonter dans le monde, et qu'Obama va effacer, tant bien que mal, les dégats causés dans l'opinion par Bush fils (à tort ou à raison, peu importe, le mal est fait).
à bientôt !
Rédigé par : LOmiG | 05 novembre 2008 à 13:58
Que ceux qui étaient là se souviennent de 1981... Mais gardons l'espoir.
Rédigé par : cdc | 05 novembre 2008 à 14:30
Je n'attends rien de spécial d'Obama. Avec McCain, je redoutais une extension des conflits au Moyen-Orient (disons que cela me paraissait inévitable. Avec Obama, ce sera peut-être évitable).
Rédigé par : Alice | 05 novembre 2008 à 22:52