Quatre semaines à loquer, à gastéropoder, à buller à milliers
dans ma bave.
Rien fait.
… du tout.
Mais de quoi, à peine rentré, faire une note de blog grâce à
l’ami Raveline (pour les curieux du pourquoi, il n’y a qu’à cliquer sur le nom
du monsieur cité).
Voici donc :
« des travaux de bagnards. Elle se traînait de son lit à
son fauteuil Voltaire entre l’amnésie et le fantôme d’un canari qui avait
oublié la musique, desséché jusqu’aux os par la mélancolie. Son dos vouté
effrayait les enfants ; ils l’appelaient la fée Carabosse. Elle avait
l’air d’un pâté de sable écrasé par un grand coup »
Extrait de mon dernier achat (du jour), Chroniques des choses
grandes et magnifiques d’Alexandre Vialatte.
Le feuilleter ce dimanche m’a permis de constater qu’A.D.G., une
autre de mes lectures de vacances, s’en était inspiré au point d’y voler une
formule récurrente pour conclure chacune de ses chroniques : « Et
c’est ainsi… »
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