Je ne m’attendais pas à ce qu’une chaîne de ce genre (6 choses insignifiantes que vous ne savez pas sur moi) ait autant de succès chez les blogueurs économistes.
Curieux également : cette chaîne passe par moi.
Donc, comme j’ai été tagué (c’est comme ça qu’on dit visiblement) par Markss [add du 05/03 : puis par Polluxe] (réveillé à cette occasion après une longue phase d’hibernation ; des bienfaits insoupçonné des chaines) et que j’ai abandonné toute fierté après avoir accepté mon premier câlin sur Facebook, je m’exécute :
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1. De la 4e à la seconde j’ai pratiqué la natation en UNSS. Nageur moyen je ne me suis jamais spécialement illustré lors des compétitions inter-écoles à l’exception d’une fois.
Il s’agissait alors d’une épreuve un peu particulière – et plus prestigieuse qu’à l’ordinaire, une grande compétition départementale - combinant courses de vitesses, sauvetage –Dieu que j’étais mauvais, aucune chance de pouvoir porter un maillot rouge un jour – et… natation synchronisée.
Il se trouve qu’à cette dernière épreuve j’ai obtenu la meilleure note du département (pour un score global assez médiocre).
Curieusement, cette anecdote ne m’a jamais vraiment permis de briller en société (et je ne vous parle même pas des tentatives de séduction).
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2. Depuis maintenant 5 ans, j’essaie régulièrement d’apprendre le russe. Quatre tentatives pour l’instant sans jamais avoir réussi à aller jusqu’au bout de ma méthode Assimil. Malgré ces échecs répétés, je reste persuadé que je saurai parler Russe un jour.
(L’Hébreu me tente aussi.)
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3. Entre la fin du collège et le début du lycée, j’ai aimé le tennis de manière obsessionnelle : abonnement à Tennis Magazine, chambre couverte de posters (Agassi quasi exclusivement). J’ai encore quelques restes de cette période car je suis encore capable aujourd’hui de vous réciter la liste des vainqueurs hommes de Roland-Garros de 1974 à nos jours sans trop d’hésitation. (Pour les finalistes et le nombre de sets, c’est un peu plus aléatoire.)
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4. Je ne sors jamais tête nue. Cela a-t-il un rapport avec le fait que je me sente spontanément proche de ces films (américains surtout mais pas seulement) tournés dans ces années où tout homme portait chapeau ?
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5. Au rayon traumatisme : en quatrième je me suis présenté aux élections de délégués des élèves. Je n’ai pas eu une seule voix (Il me paraissait inconvenant de voter pour moi).
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6. Lorsque j’ai lu la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster, il y a de ça un peu plus d’une quinzaine d’années, j’ai senti que ce livre dans lequel je rentrais trop, commençait à avoir un effet néfaste sur mon comportement et, même, sur l’univers agissant autour et sur moi.
Le livre refermé je n’ai plus eu envie du tout de retenter l’expérience Auster.
J’en ai pourtant ouvert un autre cinq ans plus tard, arrêté au bout d’une vingtaine de pages. Trois jours après je rentrai à l’hôpital pour un ulcère à l’estomac avec perforation.
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Ah, oui, 6 nouvelles personnes maintenant…
Euh, ben je ne sais pas, qui veut…
(Ouais ouais, je sais, je ne joue pas le jeu jusqu’au bout, je mérite des pierres…)
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Illustration tirée de chez boulet.
(Mais je crois que tout le monde, ou presque, avait reconnu.)
Ouaiiis, et de deux! Mon karma cosmique internautique s'améliore certainement :<)
Très bon, l'avant-dernier. Ta carrière politique s'est-elle arrêtée là?
Rédigé par : Markss | 04 mars 2008 à 18:43
Pareil pour Auster. Apres la triologie, je me suis attaqué a Brooklyn Follies mais lorsque je suis arrivé a un des personages (Tom!) qui est un type qui a une existence miserable sans avoir fini son PhD (hum, hum), c'est devenu trop déprimant...
Rédigé par : Thomas L. | 04 mars 2008 à 19:22
@ Markss,
Oui. J'ai tiré toutes les conséquences de cet échec et ai donc décidé de me retirer de la vie politique.
@ Thomas,
En fait, je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai retenté Auster.
Malgré son pouvoir maléfique, la trilogie m’avait paru très bonne. Mais, entre cette lecture et mon 2e Auster, j'ai pu voir le très lourdaud Smoke qui m’a fait largement douter du talent du bonhomme.
Rédigé par : aymeric | 05 mars 2008 à 10:55
Délicieux de retrouver quelques insignifiants signifiants de mon adolescence en ta compagnie, et quelques autres inédits. Pas de blog, pas économiste, mais je m'y plie aussi, pour le plaisir de t'avoir lu, mon ami.
1. j'ai passé tous mes jeudis après midi, à 11 ans, à établir des courbes pluviométriques. Cela donnait des diagrammes bleus et rouges, fascinants de par leur ressemblance et singularités. C'est un excellent souvenir.
2.Lorsque j'ai mal à la gorge je mâche du thym. C'est efficace à 100 %. Je ne connais d'autre remède depuis 8 ans.
3.Durant mes 11 premières années peu ou prou, j'ai eue les dents du bonheur et en "palette", ainsi qu'un nez retroussé ou presque.Une chute de roller, un auto-écrasage sur vitre et un uppercut involontaire amical, ainsi que l'orthodontie ont amélioré des traits qui somme toute étaient trop joviaux pour durer.
4.J'ai durant presque un an envisagé de travailler dans un cimetière à la restauration des mausolées et à la mise en place d'une image plus forte des rituels de mort. J'ai enquêté auprès de responsables de cimetière et il s'est avéré qu'il me serais très difficile par exemple de restaurer les caveaux anciens car les familles auquels ils appartiennent n'ont souvent pas les moyens et l'envie de le faire. Réduire les coût du marché funéraire me semblait aussi essentiel. Je m'attelais à un bien difficile projet.Travailler dans un cimetière en non-libéral voulait dire être maçon pour la municipalité et accessoirement pour la maintenance réduite du cimetière. J'ai abandonné l'idée, de surcroit une idée délicate à tenir autour de moi.
5. Je me véhicule en voiture mais préfère de loin les scooters. J'ai roulé en deux roues deux ans, c'était un vrai bonheur.
6. J'ai plusieurs fois décoloré mes cheveux en roux, et j'aime beaucoup ce que ça donne, surtout quand c'est fait maison.
Bon benh voilà.
Rédigé par : nadine | 06 mars 2008 à 01:41
en 4ème je me suis présentée aux élections de délégués, élue sans ma voix (il me paraissait aussi inconvenant de voter pour moi à l'époque)
Rédigé par : brigitte | 08 mars 2008 à 11:49
5. Au rayon traumatisme : en quatrième je me suis présenté aux élections de délégués des élèves. Je n’ai pas eu une seule voix (Il me paraissait inconvenant de voter pour moi).
Mignon tout plein.
4. Je ne sors jamais tête nue. Cela a-t-il un rapport avec le fait que je me sente spontanément proche de ces films (américains surtout mais pas seulement) tournés dans ces années où tout homme portait chapeau ?
Ah, l'époque, précisément, où le cinéma connaissait encore l'esthétique...
Bien, manière d'essayer d'être constructif :
2. Depuis maintenant 5 ans, j’essaie régulièrement d’apprendre le russe. Quatre tentatives pour l’instant sans jamais avoir réussi à aller jusqu’au bout de ma méthode Assimil. Malgré ces échecs répétés, je reste persuadé que je saurai parler Russe un jour.
Très honnêtement, la méthode Assimil ne fonctionne bien que si l'on s'astreint à la terminer (et encore, c'est à voir). Bien sûr, pour la méthode, tout dépend des tempéraments, certains y parviennent à la force de la grammaire et de quelques exercices, mais ce n'est jamais suffisant sans une phase pratique, même brève.
Si l'on n'a pas la possibilité de parler russe dans la vie courante, je crois que le plus efficace est de s'immerger avec des lectures bilingues. La poésie ou la musique fonctionnent très bien puisqu'elles aident à la mémorisation. Pour le russe, la présence d'une petite grammaire à portée de main est utile.
C'est en fait le même processus que celui revendiqué par Assimil, si ce n'est que ça se montre, culturellement parlant, autrement plus captivant que les considérations sur la température du thé allemand ou la couleur de la poussette slovène.
(Malheureusement, côté musique, la plupart des livrets sont translittérés de façon infâme. Mais je recommanderais avec plaisir tel ou tel enregistrement qui comporte un bilingue avec du cyrillique.)
Bon courage ! (surtout pour l'accentuation, redoutable quand on veut parler)
Trois jours après je rentrai à l’hôpital pour un ulcère à l’estomac avec perforation.
Il est temps d'investir dans un guide efficace pour éviter ce genre de mésaventure, franchement !
guide efficace pour éviter ce genre de mésaventure, franchement !
Rédigé par : DavidLeMarrec | 09 mars 2008 à 12:07
5. Au rayon traumatisme : en quatrième je me suis présenté aux élections de délégués des élèves. Je n’ai pas eu une seule voix (Il me paraissait inconvenant de voter pour moi).
Mignon tout plein.
4. Je ne sors jamais tête nue. Cela a-t-il un rapport avec le fait que je me sente spontanément proche de ces films (américains surtout mais pas seulement) tournés dans ces années où tout homme portait chapeau ?
Ah, l'époque, précisément, où le cinéma connaissait encore l'esthétique...
Bien, manière d'essayer d'être constructif :
2. Depuis maintenant 5 ans, j’essaie régulièrement d’apprendre le russe. Quatre tentatives pour l’instant sans jamais avoir réussi à aller jusqu’au bout de ma méthode Assimil. Malgré ces échecs répétés, je reste persuadé que je saurai parler Russe un jour.
Très honnêtement, la méthode Assimil ne fonctionne bien que si l'on s'astreint à la terminer (et encore, c'est à voir). Bien sûr, pour la méthode, tout dépend des tempéraments, certains y parviennent à la force de la grammaire et de quelques exercices, mais ce n'est jamais suffisant sans une phase pratique, même brève.
Si l'on n'a pas la possibilité de parler russe dans la vie courante, je crois que le plus efficace est de s'immerger avec des lectures bilingues. La poésie ou la musique fonctionnent très bien puisqu'elles aident à la mémorisation. Pour le russe, la présence d'une petite grammaire à portée de main est utile.
C'est en fait le même processus que celui revendiqué par Assimil, si ce n'est que ça se montre, culturellement parlant, autrement plus captivant que les considérations sur la température du thé allemand ou la couleur de la poussette slovène.
(Malheureusement, côté musique, la plupart des livrets sont translittérés de façon infâme. Mais je recommanderais avec plaisir tel ou tel enregistrement qui comporte un bilingue avec du cyrillique.)
Bon courage ! (surtout pour l'accentuation, redoutable quand on veut parler)
Trois jours après je rentrai à l’hôpital pour un ulcère à l’estomac avec perforation.
Il est temps d'investir dans un guide efficace pour éviter ce genre de mésaventure, franchement !
guide efficace pour éviter ce genre de mésaventure, franchement !
Rédigé par : DavidLeMarrec | 09 mars 2008 à 12:07
Comment puis-je avoir envoyé deux commentaires, qui plus est inachevés ?
Mes excuses. :-\
Et je ne comprends pas, l'horrible Typepad a conservé mon brouillon en mémoire, je suis oubligé de doublonner mon dernier paragraphe pour qu'il s'actualise. Et ça ne provient a priori pas de chez moi, puisque j'ai même changé de navigateur pour poster. (?)
5. Au rayon traumatisme : en quatrième je me suis présenté aux élections de délégués des élèves. Je n’ai pas eu une seule voix (Il me paraissait inconvenant de voter pour moi).
Mignon tout plein.
4. Je ne sors jamais tête nue. Cela a-t-il un rapport avec le fait que je me sente spontanément proche de ces films (américains surtout mais pas seulement) tournés dans ces années où tout homme portait chapeau ?
[mode déjà vieux machin] Ah, l'époque, précisément, où le cinéma connaissait encore l'esthétique...[/mode]
Bien, manière d'essayer d'être constructif :
2. Depuis maintenant 5 ans, j’essaie régulièrement d’apprendre le russe. Quatre tentatives pour l’instant sans jamais avoir réussi à aller jusqu’au bout de ma méthode Assimil. Malgré ces échecs répétés, je reste persuadé que je saurai parler Russe un jour.
Très honnêtement, la méthode Assimil ne fonctionne bien que si l'on s'astreint à la terminer (et encore, c'est à voir). Bien sûr, pour la méthode, tout dépend des tempéraments, certains y parviennent à la force de la grammaire et de quelques exercices, mais ce n'est jamais suffisant sans une phase pratique, même brève.
Si l'on n'a pas la possibilité de parler russe dans la vie courante, je crois que le plus efficace est de s'immerger avec des lectures bilingues. La poésie ou la musique fonctionnent très bien puisqu'elles aident à la mémorisation. Pour le russe, la présence d'une petite grammaire à portée de main est utile.
C'est en fait le même processus que celui revendiqué par Assimil, si ce n'est que ça se montre, culturellement parlant, autrement plus captivant que les considérations sur la température du thé allemand ou la couleur de la poussette slovène.
(Malheureusement, côté musique, la plupart des livrets sont translittérés de façon infâme. Mais je recommanderais avec plaisir tel ou tel enregistrement qui comporte un bilingue avec du cyrillique.)
Bon courage ! (surtout pour l'accentuation, redoutable quand on veut parler)
Trois jours après je rentrai à l’hôpital pour un ulcère à l’estomac avec perforation.
Il est temps d'investir dans un guide efficace pour éviter ce genre de mésaventure, franchement !
guide efficace pour éviter ce genre de mésaventure, franchement !
Trois jours après je rentrai à l’hôpital pour un ulcère à l’estomac avec perforation.
Quelle idée, aussi, d'avoir de mauvaises lectures !
Il est grand temps d'investir dans un guide efficace pour éviter ce genre de mésaventure, franchement !
Rédigé par : DavidLeMarrec | 09 mars 2008 à 12:18
@ Nadine,
Tu es la dernière personne à m’avoir transporté en scooter je crois bien.
Je pense que Camille va tester le truc du thym dès que l’occasion se présentera.
@ Brigitte,
Malgré nos principes communs, il y avait visiblement une grande différence de popularité entre nous.
@ David,
Ça faisait bien longtemps que je ne vous avais pas lu ici ; trois commentaires ne me semblent donc pas de trop.
Je suis preneur de vos recommandations.
Pour le guide, j’ai la faiblesse de penser que je détecte désormais à temps l’éventuel caractère toxique de mes lectures.
Rédigé par : aymeric | 10 mars 2008 à 21:04
Bonsoir Aymeric,
On peut déjà débuter par la double version de Boris par Gergiev (chez Philips). Excellente interprétation du texte d'origine, et livret en cyrillique avec traduction en regard (au moins anglaise, mais je crois aussi française, je vais tâcher de vérifier).
Pour le reste, je vais vérifier ce qu'il y a de disponible sur le marché, que je ne dise pas de bêtises.
Rédigé par : DavidLeMarrec | 10 mars 2008 à 21:44
Et Dieu sait qu'il n'est pas évident de jouer au tennis en portant un chapeau. Regarde Yannick Noah.
Rédigé par : Mossieur Resse | 30 mars 2008 à 13:46
Salut Hervé,
Certains arrivent à se débrouiller quand même...
Rédigé par : aymeric | 30 mars 2008 à 18:02
Je vous jette une pierre, Pierre.
Rédigé par : Parapluie | 31 mars 2008 à 23:10