Alors qu’ici rien ne bouge plus vraiment depuis bien longtemps, comme si ces lieux étaient soumis à une dessiccation toute hivernale, il est des endroits où les lignes sont plus vertes.
Afin donc de renouer avec ce blog délaissé je me fends d’un de ces billets faciles et assez paradoxaux car consistant à vous inciter à aller voir ailleurs parce qu’ici, on n’y est plus guère.
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Lu, sur le blog In girum imus nocte et consumimur igni, l’histoire de Philippe Vasset qui eut un jour une de ces idées simples et belles : aller voir sur place à quoi correspondent les zones blanches qui figurent sur les cartes topographiques urbaines. Il y a quelque air de famille entre ce projet et la dérive et autres expériences psycho-géographiques chères aux situationnistes auxquels le titre de ce blog fait immédiatement penser.
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Cela fait déjà longtemps que je connais l’existence du blog des correcteurs du monde : Langue sauce piquante, mais je n’y mets les yeux que très rarement. Dernièrement, pourtant, j’ai été fort content de lire ce billet sur la ponctuation chez Julien Gracq. Parce que le sujet en soi (la ponctuation, ses règles, son histoire,…) fait partie de ceux pour lesquels j’ai une inclinaison laissée en friche. Mais aussi car, dans cette note, les écrits cités parlent de Stendhal, dont je redécouvre en ce moment tout le génie, vingt ans après qu’il fut synonyme d’obligation scolaire.
aaaah.merci aymeric.
geographiques des lieux et des langues, une passion egalement en friche.
aaaah.merci aymeric.
Rédigé par : nadine | 03 décembre 2007 à 19:50
Philippe Vasset était l'invité des Matins de France Culture il y a quelques mois, et je m'étais dit que son livre devait valoir le coup. En tout cas, il en parlait bien, et donnait envie. Et puis, je suis passé à autre chose. Utile piqûre de rappel, donc. Cette fois, je ne vais pas oublier. Merci.
Rédigé par : Allegro / Damien | 03 décembre 2007 à 21:51
Mais je vous en prie messieurs, dames ; mon plaisir.
Rédigé par : aymeric | 04 décembre 2007 à 10:05