L’artiste hype du moment, c’est Burial. Apparaissant régulièrement dans les tops ten de fin d’année, son dernier album, Untrue, est par exemple classé deuxième dans la très select revue Wire.
Il faut dire que ce que produit ce rejeton dépressif du mouvement dubstep est d’excellente facture (et oui, je suis sensible à la hype…).
J’avais déjà confessé ici mon gout pour les listes de lectures et je dois vous dire qu’à mon sens les grésillements du susnommé (ainsi que ceux de son parrain Kode 9 ou des ancêtres Basic Channel) se marient très bien avec ceux, plus ruraux, qu’on peut entendre sur de vieux enregistrements de Leadbelly, Blind Willie Johnson ou Robert Johnson. Une bande-son en parfaite harmonie avec les frimas actuels.
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Evénement symbolique d'importance : pour la première fois, un "nouvel entrant", la Slovénie en l'occurrence, va prendre la présidence du conseil de l’Union Européenne..
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Signalé par Denys lors de la dernière (et très polémique visiblement [après coup, je ne sais ça pas si ça valait vraiment le coup d'être mentionné, cette affaire étant tout de même un peu ridicule, mais bon, trop tard...]) République des Blogs : connaissiez-vous les cocos fesses ?
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« Notre modernité se caractérise par l’émergence d’un principe d’obligation qui s’articule avec le principe de souveraineté. Seule la conjonction de ces deux principes permet de répondre à la question de l’obéissance à la loi : comment des hommes libres peuvent-ils être « obligés » ? Tout simplement, en faisant de leur liberté la condition de leur obéissance spécifique. Penser la modernité signifie alors penser les conditions de possibilité d’une obligation politique qui ne soit ni une soumission servile ni un lien susceptible d’être défait unilatéralement. »
L’obligation comme source de lien social.
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Sur-ce, je vous laisse pour une semaine (comment ça, on n’aurait pas vu la différence ?).
Bonne fêtes de fin d’année à toutes et à tous.
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