Un monument est mort.
Je l’ai découvert sur le tard, rebuté par le classique, l’indispensable qui ne m’avait fait l’effet que d’un triste et pesant pensum.
Classé dans les chiants pour plusieurs années.
Puis, un soir de désœuvrement et de zapping affalé, je tombe sur une petite merveille de légèreté inspirée, portant sans effort sa mélancolie profonde.
J’avais trouvé mon versant, le génie m’était devenu accessible par ses à-côtés plus ensoleillés et la promenade pouvait être champêtre, burlesque mais ne vous préservait pas de belles et tragiques saisies sans lesquelles la beauté n’aurait pu être aussi intense.
Il m’en reste tant à découvrir...
Mort donc, sans réelle progéniture même si on pouvait le retrouver ici ou là ; je pense l’avoir aperçu plus d’une fois chez un de mes intimes.
Il n’intervenait pas, je ne m’attendais pas vraiment à le voir produire quoique ce soit de nouveau (même si sa dernière sortie était déjà une vraie surprise) mais il manquera je crois.
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Pour l’anecdote, le film sésame, Sourires d’une nuit d’été, a fait l’objet d’une adaptation en comédie musicale par Stephen Sondheim, grand librettiste et compositeur américain qui mériterait bien son Musique légère à lui tout seul.
Michel Serraut aussi est mort.. et va naître en septembre, le ciné club de notre amie Sandrine de Contrechamp.. (on ne dit jamais quand naissent des génies, c'est triste non ? )
Rédigé par : Christie | 30 juillet 2007 à 13:58
Ah, mais j'allais en causer de ce ciné-club.
Rédigé par : aymeric | 30 juillet 2007 à 15:15