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29 juillet 2007

Commentaires

Verel

pour soutenir ton point de vue auprès de tes amis, la remarquable analyse de Gérard Grundberg et Zaiki laidi dans "sortir du pessimisme social" http://www4.fnac.com/Shelf/Article.aspx?PRID=1904998
où ils montrent comment le positionnement d'une certaine gauche (par exemple mondialisation = mal absolue) est en contradiction totale avec l'espérance révolutionnaire

Markss

Je suis tout à fait d'accord avec toi, à ceci près que ces penseurs qui "dérangent" sont toujours utiles et précieux, d'une part parce que l'indignation est toujours utile quand elle ne s'érige pas en système de pensée, et d'autre part parce que des gens comme Foucault, Bourdieu (Negri et Derrida, j'ai jamais réussi à en lire plus de 50 pages, non par désaccord mais parce que ça me tombe des mains) ou plus récemment Wacquant bousculent les habitudes de pensée de ceux qui professent la reponsabilité. Trouver une manière de faire des allers-retour entre ces deux attitudes est important, et vraiment pas une tâche facile. Je reproche justement un peu au bouquin de Laïdi-Grunberg, que je viens de finir, de se fermer totalement à ces influences sous prétexte de pragmatisme et de refondation de la gauche. Sur le terrain que je connais le moins mal, l'économie, ils s'attaquent à l'école de la régulation sans en voir du tout les apports, c'est dommage.

aymeric

Effectivement le bouquin de Laidi et Grumberg (que j’ai lu verel, merci) n'est pas sans défaut et, dans son partialisme, fonctionne un peu trop sur une logique de camps séparant nettement les pragmatiques des éternels opposants.
Ceci-dit, leur critique d'une certaine religion de l'indignation n'est pas malvenue. J’avoue préférer les travaux qui ouvrent des possibilités et cherchent la meilleure manière de prendre en charge les perdants plutôt que ceux qui veulent mettre à nu les perversités (voire la nature radicalement maléfique) du "système" (terme avec lequel j'ai un peu de mal et qui ne me semble pouvoir exister qu'à travers de grossières simplifications).
Considérer l'indignation est parfois nécessaire, on ne peut qu'être d'accord, mais les ouvrages qui cherchent à la susciter me rendent méfiant car elle est souvent facile à provoquer (le monde regorge encore de trop de malheurs), parfois même frauduleusement malgré ça (je pense au Cauchemar de Darwin) et fait facilement frein à l'analyse.
Mais bon, comme tu l'as très justement dit "trouver une manière de faire des allers-retours entre ces deux attitudes est important, et vraiment pas une tâche facile". J’insiste sur le "pas facile".

mb

à propos de Schmitt, une traduction récente d'inédits :

http://www.editions-ere.net/projet142

pas encore terminé, mais je le recommande quand même pour ce que j'ai lu, analyse qui m'a semblée ultra lucide de l'histoire des relations internationales.

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