nat king cole & harry belafonte - mama
look a boo boo (1957)
Un classique calypso. Il en existe une version par Robert Mitchum ; plus canaille.
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nat king cole & harry belafonte - mama
look a boo boo (1957)
Un classique calypso. Il en existe une version par Robert Mitchum ; plus canaille.
Rédigé à 15:46 dans en ce moment je chantonne, Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Comme beaucoup de blogueurs (parisiens mais pas seulement, une population socialement assez homogène somme toute) je me réveille chaque matin avec France Culture.
Régulièrement, donc, j’entends Alexandre Adler, dont les chroniques sonnent en quelque sorte comme une antithèse au Monde Diplomatique, nous promettre un avenir radieux au Moyen-Orient notamment grâce à la démocratisation à grandes enjambées de l’Iran.
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Personnellement, ces bouffées d’optimisme me sont assez utiles le matin en me donnant l’impression quel le monde auquel je m’éveille alors va plus vers la félicité qu’à vau l’eau et je souscris donc à l’appréciation de mon ami Alexandre : en effet, considérant l’importance de l’influence persane à laquelle on prête même la récente conquête d’un de ces petits bouts de terre où se joue pense-t-on le destin d’ensembles bien plus vastes, il serait certainement des plus bénéfiques pour le bien-être de la région qu’une telle puissance soit également un état de droit aux ambitions plus émancipatrices que belliqueuses.
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Et l’espoir est permis après tout. La lecture d’un long reportage de Timothy Garton Ash m’avait convaincu de la vitalité de la société civile iranienne ainsi que de ces désirs de changements vers plus de libertés et de prospérités car les deux vont facilement ensemble. Marjane Satrapi, auteur de BD bien connue et, depuis peu, coréalisatrice couronnée, ne dit pas autre chose dans une interview qu’elle a accordée à la Libre Belgique (repérée chez Embruns) : « pour moi, une société démocratique, c'est une société où les hommes et les femmes sont égaux. En Iran, une femme vaut la moitié d'un homme. Mais aujourd'hui, 70 pc des étudiants sont des étudiantes. Elles étudient deux fois plus et elles vont s'émanciper, elles vont travailler, elles vont être économiquement indépendantes et, à long terme, les choses vont changer. »
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Vraiment, l’optimisme ne semble pas complètement déplacé mais quelque chose me dit que le pouvoir en place, le vrai au final, celui des mollahs, ne semble pas prêt, du tout, à vouloir lâcher le moindre leste. Qu’on en juge par cette affaire de censure au festival de Bangkok, sous la pression de l’Iran, Persepolis le film de Marjane Satrapi, justement, est retiré de l’affiche. Au-delà de la censure proprement dite dans un pays qui aurait beau jeu de jouer les effarouchés, ce sont les termes utilisés par les représentants iraniens que je trouve assez révélateurs du chemin qui reste à parcourir, le film selon eux présenterait un « aspect irréaliste des avancées et résultats de la glorieuse révolution islamique ».
Ces messieurs (oui je doute que les dames soient très puissantes au centre du pouvoir iranien) ne m’ont l’air que très peu disposés à l’autocritique et à la remise en cause sans lesquelles un pouvoir ne peut pas vraiment se prétendre démocratique.
Je souhaite bon courage à la jeunesse iranienne avide de libertés, la route promet d'être longue et difficile.
Rédigé à 12:43 dans international, politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Arnaud Desplechin tourne son prochain film.
C’est le genre de nouvelle qui rend impatient car j’ai pour lui la plus vive admiration.
Mais, si l’ensemble de son œuvre sait toujours me toucher et me réjouir, il est un de ses films qui m’aura marqué comme peu, sans doute parce que pour la première fois, ce qui se passait sur l’écran me semblait directement adressé. Il s’agit de Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle).
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Je ne crois pas qu’il faille chercher dans les circonstances un peu particulières dans lesquelles je découvris ce film (une avant-première suivie d’un débat avec l’auteur) les raisons d’un tel attachement. Je pense sincèrement, qu’indépendamment de toutes contingences, il y a d’intimes affinités entre ce film et moi.
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Il n’est pas une scène que je me remémore qui se soit le moins du monde affadit.
Une d’entre elle m’est revenue aujourd’hui en mémoire : alors que Paul Dédalus, le héros qu’incarne superbement Mathieu Amalric, s’apprête à rentrer dans l’université dans laquelle il doit donner ses cours, l’ouverture automatique ne fonctionne pas et il vient s’écraser contre les portes de verres. Un instant plus tard un groupe d’étudiant passe et là les portes s’ouvrent.
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Lors du débat d’après projection, Arnaud Desplechin expliqua cette scène par le fait qu’à ce moment du récit, Paul en était arrivé à un tel point de saccage de soi qu’il en était devenu transparent pour l’œil objectif du système d’ouverture. Cette scène qui avait fait rire l’ensemble de la salle devint alors glaçante.
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Si je vous raconte ça, c’est que tout en tapant d’une main, l’autre masse un nez bien endolori par une ouverture automatique récalcitrante.
Rédigé à 13:12 dans Cinéma, raconte pas ta vie ! | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
« La conversation familière doit servir d’école d’érudition et de politesse. De ses amis, il en faut faire ses maîtres, assaisonnant le plaisir de converser de l’utilité d’apprendre. Entre les gens d’esprit la jouissance est réciproque. Ceux qui parlent sont payés de l’applaudissement qu’on donne à ce qu’ils disent ; et ceux qui écoutent, du profit qu’ils en reçoivent. Notre intérêt propre nous porte à converser. L’homme d’entendement fréquente les bons courtisans, dont les maisons sont plutôt les théâtres de l’héroïsme que les palais de la vanité. Il y a des hommes qui, outre qu’ils sont eux-mêmes des oracles qui instruisent autrui par leur exemple, ont encore ce bonheur que leur cortège est une académie de prudence et de politesse. »
Baltasar Gracian, L’Homme de cour
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Il y a un an, le 28 juin 2006, avait lieu la première République des Blogs. Depuis cette date, je pense n’avoir séché ce rendez-vous qu’à deux occasions (dont la session anniversaire d’hier) tant ces rencontres me sont sont devenues importantes.
Importantes au point de ne jamais les aborder sans une légère appréhension (éthylo-dissoluble) à l’intimidante idée d’échanger quelques mots avec les esprits brillants qui s’y trouvent. Le revers de cette appréhension, surtout quand elle fut trop éthylo-dissoute, c’est un certain sentiment de honte qui ne manque pas de m’envahir le lendemain aux souvenirs de telle ou telle déclaration à l’enthousiasme bafouillant que je ne manque pas de produire en séries passées 22h30.
Vous me direz que dans de telles conditions il parait quelque peu curieux de replonger avec une telle régulière ténacité dans d’aussi négatifs sentiments. Je vous répondrai qu’au fond, pour moi, peu importe car ce qui domine tout de même dans le bilan de ces soirées c’est l’intelligence que j’ai eu la chance d'y côtoyer et, à beaucoup fréquenter cette dernière, il se peut qu’on puissse en emporter une part soi-même.
Rédigé à 10:37 dans Livres, raconte pas ta vie ! | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
1966 : Le comité exécutif de la FGDS confie à François Mitterrand le soin de constituer un contre-gouvernement, sur le modèle du shadow cabinet britannique en déléguant ses membres à la surveillance des différents ministères. Le 5 mai, l’annonce de sa composition ne rencontre pas d’adhésion, les choix semblent rappeler la IVe république, avec Guy Mollet aux Affaires extérieures et à la Défense, René Billières à l’Education nationale, Gaston Deferre aux Affaires sociales. L’idée sera rapidement abandonnée.*
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Michel Rocard : « En deux ans et quelques, le contre-gouvernement n’a produit aucune étude sérieuse, aucune proposition politique novatrice, aucune idée. […] La pensée dominante chez mes amis c’était que le contre-gouvernement n’était que du vent. Ça ne mordait pas car ça cachait un vide total. »*
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26 juin 2007, interview de Jean-Marc Ayrault dans le Monde : « J'entends mettre en pratique concrètement [la rénovation] en constituant une équipe de quinze vice-présidents. J'ai proposé à Arnaud Montebourg de devenir premier vice-président, chargé de la prospective. Ce sera pour lui l'occasion de faire ses preuves dans le cadre d'un travail collectif. Le financement de l'assurance-maladie, le contrat de travail, on va se mettre au travail tout de suite. Il faut que l'on soit prêts en termes de contre-propositions, que l'on redevienne une opposition intelligible. Ces vice-présidents et vice-présidentes, puisque le principe de la parité sera respecté, seront responsables des textes qui vont venir dans les commissions et, en même temps, vont suivre chacun un domaine ministériel. Ils seront amenés, non seulement, à réagir sur les projets de loi mais à suivre l'actualité gouvernementale dans son ensemble.
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* extraits de Si la gauche savait de Michel Rocard (et Georges-Marc Benamou)
Rédigé à 17:54 dans Hum..., Livres, politique | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Vendredi soir, alors que le destin de l’Europe se jouait une fois de plus, j’étais à côté de l’assemblée nationale, à assister à un débat à l’initiative de Nouvelle Europe (merci à eux), sur la nouvelle Europe justement, et ses relations avec les Etats-Unis.
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Un petit mot d’abord sur le traité. Petit car le sujet a déjà eu le temps d’être maintes fois abordés par les plus euro-connaisseurs de la blogosphère. Je suis un peu partagé. Soulagé d’abord de constater qu’un accord fut possible, que la crise fut évitée, et que le travail de la convention ne subit finalement pas le saccage attendu. Sceptique ensuite car si saccage il n’y eut pas, il n’est pas illégitime non plus de parler comme le fait Jean Quatremer de "constitution moins", ce qui a été validé ressemblant assez à un recul du communautaire au profit des états - ceux-ci ayant désormais la possibilité de réduire les compétences attribuées à l’Europe.
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Cet obligé évoqué, revenons à notre débat.
La Nouvelle Europe et ses relations avec les Etats-Unis, donc. Chacun se souvient des remous provoqués par la décision de nombre de nouveaux entrants de soutenir l’intervention américaine en Irak. Colère et sentiment d’ingratitude se sont développés chez ceux que Donald Rumsfeld qualifia alors fort peu élégamment de tenants de la vieille Europe ; Chirac empoisonnant et résumant l’affaire d’un assez méprisant « ils auraient mieux fait de se taire ».
L’enjeu de cette rencontre était d’éclairer ces rapports nous apparaissant parfois difficilement compréhensibles, voire carrément suspects. Afin de nous aider dans cette entreprise étaient réunis sous les hauts plafonds intimidants, les larges lustres des ors de l’Europe :
- Margus RAVA, ambassadeur d'Estonie en France
- Denis Badré, Sénateur-maire, vice-président de la délégation pour l'Union Européenne au Sénat
- le Canadien Ronald Hatto et la Roumaine Odette Hatto-Tomescu, spécialistes de la question à Sciences-Po Paris.
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Voici donc, ce qu’en peu (du moins l’essaierai-je) de mots, j’ai retenu de ces débats :
Lorsque les pays d'Europe de l'est vivaient sous le régime communiste, les Etats-Unis représentaient un réel symbole d’Espoir. Il faut par exemple souligner l’importance qu’à pu avoir Radio Free Europe qui fut non seulement la voix de la résistance mais aussi le principal - parfois le seul - canal d’information culturelle pour ces pays isolés du reste du monde.
On peut aisément comprendre que la plupart de ceux qui vécurent sous la domination soviétique soient encore extrêmement méfiants vis-à-vis du géant Russe et ce, même si Poutine se prétend un pur démocrate n’ayant plus de véritable interlocuteur depuis la mort de Gandhi. Suivant un vieux principe de géopolitique rappelé par l’un des intervenants (s’allier avec la grande puissance la plus éloignée contre la grande puissance la plus proche), la plupart d’entre eux ont choisis de se rapprocher des USA.
Mais tout ceci n’implique pas particulièrement de défiance vis-à-vis de l’Europe. Comme le déclarait Odette Hatto-Tomescu, il ne leur vient pas à l’idée d’avoir à choisir. L’évidence de cette compatibilité se résumait dans un slogan slovène datant de l’époque où ce pays se prononçait sur une double adhésion à l’Europe et à l’Otan : « Chez nous en Europe, en sécurité dans l’Otan. »
On peut ajouter que si cette complicité est réelle et, somme toute, plutôt légitime, elle est aussi relative. D’une part parce que cette américanophilie est plus le fait des élites que du reste de la population (avec sans doute de la part de quelques uns un sentiment de fierté à paraître aux cotés des très grands. Le président Roumain a parlé, sans rire, d’un axe Washington-Londres-Bucarest ; il ne semble pas que la formule ait été reprise par ses alliés). D’autre part parce que ette proximité n’est pas globale, la Pologne ou la Roumanie sont certainement beaucoup plus proches des USA que la République Tchèque par exemple. Enfin parce que tout ceci évolue : la Bulgarie et la Roumanie, ne cachent en effet pas leur déception devant l’absence d’investissements américains alors qu’ils possèdent des bases militaires chez eux.
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Une soirée des plus intéressantes conclue par un débat au cours duquel, pour l’anecdote, un membre de l’assistance qui, durant la soirée, a fort bruyamment manifesté sa désapprobation à coups de longs soupirs, s’est lancé dans une diatribe anti-américaine très classique, un manifeste universalo-espérantiste assez risible et a bien entendu parsemé son discours d’allusions au seul marché auquel se résumerait l’Europe actuelle. Cliché à la peau dure mais doublement faux. Que l’adhésion à l’Europe passe obligatoirement par des institutions stables garantissant l'état de droit, la démocratie, les droits de l'homme, le respect des minorités et leur protection ou encore que, comme l’écrivait Ellie Cohen il y a quelques deux ans, « l'Europe bute sur des obstacles insurmontables pour réaliser le marché vraiment intégré qu'attendent les consommateurs et les entreprises. » ne semblent pas peser bien lourd face à ces certitudes.
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Rien à voir : un nouveau blog à suivre : "hémicycle"
Rédigé à 15:14 dans politique | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Délicieusement improbable : le Président Giscard D’Estaing vient d’ouvrir un blog. Blog qui débute avec la reprise d’une tribune anxieuse publiée dans le Monde d’hier, sa crainte étant que la « simplification » annoncée « dissimule en réalité une manipulation visant à revenir en arrière sur certaines avancées du Traité constitutionnel. »
Et de rappeler quelques unes de ces avancées : « la désignation d’un Président stable de l’Union, mettant fin à la rotation semestrielle. Il faut souligner le désintéressement des nouveaux Etats membres, qui ont renoncé à un privilège qui figurait dans les Traités d’adhésion ; la nomination d’un Ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne ; la définition précise des compétences respectives de l’Union et des Etats membres, pour mettre fin au reproche que « l’Europe se mêle de tout » ; la mise en place d’une procédure législative de type normal, semblable à celle en vigueur dans les pays démocratiques, centrée sur le Parlement européen, et pour laquelle le Conseil joue le rôle de deuxième chambre ; la confirmation du monopole d’initiative de la Commission ; l’abandon de la règle de désignation d’un Commissaire par Etat membre, et la fixation à 18 au lieu de 27 du nombre des Commissaires, pour limiter les initiatives bureaucratiques, et rendre à la Commission son caractère de « Collège européen » ; le droit reconnu à tous les Parlements nationaux de veiller au respect du principe de subsidiarité, applicable aux actes de l’Union ; la définition d’une règle de vote à la majorité qualifiée. Pour être adopté, un acte européen devrait être approuvé par 55 % des Etats membres de l’Union, réunissant au moins 65 % de la population. La première exigence protège les Etats les moins peuplés de l’Union, la seconde garantit le caractère démocratique de la décision. Ceci constitue l’équivalent des procédures de décision en vigueur dans les Etats disposant de deux chambres : un Sénat, et une Assemblée. »
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J’avoue partager son inquiétude sur le sort qu’un traité au rabais ferait subir à l’Europe, inquiétude redoublée ce matin après l’écoute (trop distraite comme toujours) de la revue de presse internationale de Cécile de Kervasdoué notamment suite à cette citation d’un article du Spiegel : « l'Europe souffre donc d'un trop plein de nationalisme qui réduit son champ de vision » à laquelle j’acquiesçai tristement dans mon demi sommeil.
En effet, il me semble aussi que l’Europe traverse une bien mauvaise passe et que les membres de l’union pensent plus souvent à protéger leurs intérêts propres qu’à œuvrer à l’avenir commun qui, dans un même mouvement paradoxal et destructeur, veulent l’Europe sans rien vouloir lui céder.
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Car tout le monde veut l’Europe et chacun de se féliciter en déclarant solennellement que de cet ensemble nous ferons « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Si le hiatus entre discours et réalité est si criant c’est que les Etats ne donnent pas l’impression d’assumer les responsabilités de ces ambitions.
On en arrive à de mortifères absurdités du type de cette déclaration du 28 mai 2006 venant conclure un conclave des ministres des affaires étrangères : « Les 25 veulent sortir de l’immobilisme mais reportent toute décision à 2009. »
Et l’on se dit que les gouvernements actuels ne méritent décidément pas l’Europe.
L’un défend sa PAC, l’autre son rabais pendant qu’un troisième n’accepte pas de voir son importance réduite ; de tout ceci la seule chose collective qui semble émerger c’est, à force de concessions aux égoïsmes de chacun, le règne de la défiance dans la communauté.
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Naufrage de la méthode communautaire pour un triste retour à une inter-gouvernabilité des plus banales et qui promet à l’Europe le destin de la SDN.
Dans l’attente du 21 juin, je suis furieux, triste et inquiet ne parvenant à me raccrocher qu’au fait que l’Europe a déjà su se relever de plusieurs crise et que je n’ai jamais été capable de faire une prédiction valable. Je prie pour que cette incapacité se prolonge quelque peu.
Rédigé à 13:33 dans politique | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Un énième appel à repenser la gauche vient enrichir le fleurissement chaotique de ces derniers mois. La crise semble assez profonde et, cette fois, suffisamment pour espérer que tous ces projets souvent contradictoires (quoi de commun entre Zaki Laïdi et Clémentine Autain ?) finissent par déboucher sur un vrai nouveau départ ; quitte à passer par des séparations qui me semblent de toute manière inévitables à terme.
L’avatar du jour est signé par Rocard et Pezet et j’y souscris pour une assez large part : « le socialisme français doit commencer par cesser d’agir sous le doigt accusateur de ceux qui s’arrogent une sorte de droit à dire ce qui est, et ce qui n’est pas, de gauche. »
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Le sujet du moment : la TVA sociale. Je suis assez d’accord pour moquer avec Authueil ce PS qui va miser le deuxième tour des législatives uniquement sur le refus de l’augmentation. (En même temps, comment faire campagne sur un projet quand on est condamné à la minorité ?) Mais, et c’est cette fois avec Emmanuel que je suis d’accord, la façon dont le gouvernement vend cette mesure à venir est des plus horripilante : la TVA anti délocalisations, franchement ! L’argument est repris par Christian Saint-Etienne que j’ai connu plus convaincant.
Sinon, une utile (et déjà assez ancienne) lecture sur le sujet.
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Souriez, vous êtes peints !
Rédigé à 12:24 dans politique, sinon... | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rédigé à 15:12 dans politique, sinon... | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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