L’avantage de la première note c’est qu’elle se fait dans le
vide ou presque, donc sans grande pression. à
moins que je ne glisse ici où là quelques mots bien choisis qui me permettent
de toucher la queue (en voilà un) de quelques unes des plus grosses (un autre,
je vais m’attirer un lectorat classieux) recherches Google.
Je comptais faire de ces premières lignes une manière de
programme, annoncer avec force roulements de tambour les premiers billets dont
je (vous ?) dévoile les grandes lignes autant pour allécher le passant
égaré (pas trop déçu jeune homme ?) que pour me mettre la pression
nécessaire à leur réalisation.
Mais je vais d’abord commencer par une rapide présentation et
explication de titre. Confessions d’un bourgeois est emprunté à un livre
de Sándor
Márai que m’a fait découvrir Samizdjazz (entre autres
choses). Il ne s’agit pas d’une identification au grand écrivain, mais considérant mon quartier de coeur et de gîte
(le cinquième arrondissement de Paris, pas exactement un « quartier populaire », en tout cas plus
aujourd’hui), un léger penchant masochiste pour l’opprobre, et quelques réflexions lumineuses dans la noire fumée des pneus cramés, j’ai décidé
de faire mien ce vocable
honni.
Maintenant, concernant les réflexions pontifiantes du bourgeois
satisfait, à venir messieurs dames :
- Un hommage
en même temps qu’une tentative de présentation des travaux du grand monsieur qu’était Jean Gagnepain
(le projet est ambitieux, ça risque de me prendre un peu de temps).
- Des impressions roumaines que je garde à l’état de notes griffonnées depuis
des années et dont il faut que je me débarrasse (à vos frais) une bonne
fois.
Bon ça fait… deux sujets…
Quoi c’est tout ?
Ça va déjà m’occuper un moment et sinon, lorsqu’il s’agira de
penser à après (où même avant, pendant) la réalisation de cet ambitieux
programme, je ne m’interdis rien, il est probable que j’alterne, en bon
bourgeois, sentence lumineuse sur tel ou tel sujet de société afin de sortir
mes contemporains de la perplexité dans laquelle ils végètent, et compte rendus
éclairés de livres, disques, films et autres consommations culturelles dont le bourgeois est friand.
Enfin, et parce que la justification est chez m oi un vice, quelques derniers mots pour expliquer ce blog. Évidement pour des raisons pas très glorieuses, en partie, l’impression, que son avis vaut suffisamment le coup pour être ainsi diffusé dans le monde entier (wouah, dans le monde entier ?), par volonté d’imitation : la découverte des blogs durant la campagne référendaire et la fréquentation assidue de certains d’entre eux depuis, m’ont donné envie « d’en être ». D’autres sont plus avouables : un certain désir de confrontation et la possibilité de corrections en direct sur les sujets graves et importants que je ne manquerai pas de traiter, et peut-être surtout la volonté de clarifier sa pensée et de donner un peu plus de rigueur à ses propos. Et puis, je ne sais pas, on verra…
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